Je ne reste pas longtemps... juste le temps de poster ici un article qui attend sagement dans les brouillons et qui permet... pour des périodes "vides" comme celles-ci, de faire vivre quand même un peu ce blog pour les lecteurs qui prennent la peine de venir s'y promener.
Je m'aperçois pour ma part que venir dans ce "chez moi" me permet de mettre un peu de couleur à ce quotidien qui est maintenant le mien : la pâtisserie ; et me permet de me reconnecter un peu à mon plaisir initial de pâtisser.
Car, derrière mes gâteaux, mes photos et mes mots, -une "vitrine" en quelque sorte-, ce quotidien et ce questionnement de "qu'est-ce qu'il en adviendra ?" n'est disons... pas vraiment rose macaron.
Et pour vous, eh bien, ce n'est certes pas grand chose, tout du moins un moment, un peu comme si on s'installait ensemble, pour prendre un thé ou un café et une part de gâteau ?
Je vous propose maintenant plus "léger", enfin si j'ose dire, puisqu'il s'agit aujourd'hui... d'un Paris Brest.
A bientôt
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Eh oui, il faut bien s'y coller... réaliser des Millefeuille, Eclairs, St Honoré... toutes ces pâtisseries ancestrales qui font, avouons le, peu rêver nos papilles et pupilles, pour ce qui concerne en tout cas les boutiques de nos régions...
En revanche, prenons un éclair de Christophe Adam, un Millefeuille revu par Michalak en verrine ou le Paris Brest de Conticini ou de
Yann Couvreur (clic)... et là, on devient carrément plus ouvert à la dégustation... n'est-ce pas ?
Alors, la recette que je vous propose aujourd'hui correspond au déroulé CAP mais avec 2 petits ajouts qui rendent la chose plus attrayante à mon goût : un craquelin déposé sur le haut de la pâte à choux et des inserts praliné dans la couronne selon la recette de Philippe
Conticini(clic). Et la reprise également de cette forme revisitée en couronne de ronds de pâte à choux bien connue qui me plais
ait davantage aussi (
je dois avouer que le rendu final n'est absolument pas à la hauteur et je n'ai d'ailleurs pas de photo globale correcte à poster mais pour un premier, je m'accorde un peu d'indulgence).
A la découpe, vous avez donc la pâte à choux, la crème pralinée renfermant un insert "surprise" de praliné pur et une couche croustillante sur le haut de la pâte à choux grâce au craquelin...
Le Paris Brest, je n'aime pas ça... alors, bon, j'en ai goûté une p'tite bouchée histoire de savoir si ma réalisation était "agréable à manger"... et puis, comme je n'étais pas sûre... il a fallu que j'en reprenne une petite... non, décidément, ce n'était pas évident de se faire une idée. Alors, je me suis installée et puis, j'ai pris le temps bouchée après bouchée de me demander quelle idée j'avais bien pu avoir de dire jusqu'à présent que je n'aimais pas ça, le Paris Brest ! 😊
Bon, c'est pas le tout, mais il va bien falloir penser à rechausser les baskets... 😅
Je ne l'avais pas prévu mais ce n'est pas sur un gâteau
